Un bras de fer ( ou peut-être de fer blanc) va-t-il se dérouler dans le courant du mois de Mars, le dieu de la guerre du rail ?
Les réformes voulues par Macron Premier sont nécessaires pour dégraisser le « mammouth » ferroviaire qui coûte de plus en plus cher et n’a souvent que de piètres résultats : trains annulés, TER en retard, voyageurs mécontents, prix parfois exorbitants.
Les cheminots, de braves gens certainement, ont pris de mauvaises habitudes à l’abri de leur statut. Malgré leurs efforts, ils peinent à fournir les services publics demandés. Et sachant qu’ils sont à vie dans cette société, ils peuvent alors négliger ou oublier ce qu’endurent les clients.
Nous l’avons vu au cours des pannes importantes à Paris où n’existait aucun système de renseignements et les voyageurs se sont sentis abandonnés.
Puis leurs avantages dérangent : un conducteur de TER n’a pas plus de responsabilités qu’un chauffeur d’autocar et sûrement moins de risques avec sa vie comme nous l’avons vu avec l’accident de car scolaire. Une retraite à 52 ans est inadmissible de nos jours : c’est le reflet des trains à vapeur dans les années 36/38 où il fallait manier la pelle, affronter la chaleur de la chaudière, le vent et le froid. Plus maintenant.
Par contre supprimer d’une façon mesquine le passe qui leur permet de voyager gratuitement est absurde car il faudrait aussi le supprimer chez les députés qui n’en foutent pas large.
Mais si une grève se déclenche, dure et violente, Macron perdrait toute sa crédibilité et sa guerre pour « France First » car elle rétrograderait à tous les niveaux en Europe et dans le monde. Macron n’a pas besoin de cela avant de voir Trump le 24 avril à Washington. Il arriverait la chemise déchirée et deux cocards aux yeux. Finie alors son image de président conquérant !
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