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Réponse à la lettre de Macron :

 

Il m’a fallu plusieurs jours pour lire et relire ce long texte et surtout le digérer.

Dés les premières lignes, ce n’est pas une lettre du Président Macron aux Français, mais un discours d’encouragement pour les européennes aux troupes «  En Marche » de la part d’un président de parti.

Par coïncidence ( Rien ne vient au hasard dans la politique), cette proclamation pour son projet en France et pour l’Europe, est publiée le même jour que le lancement de la campagne européenne de Marine Le Pen. Nous avons en lice, les deux principaux candidats.

Je voudrais reprendre cette lettre point par point :

 

Chères Françaises, chers Françaismes chers compatriotes

( première erreur car dans le terme «  compatriotes, il y a «  patriotes » contraire à la campagne de Macron contre le nationalisme.)

Dans une période d'interrogations et d'incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes. La France n'est pas un pays comme les autres. Le sens des injustices y est plus vif qu'ailleurs. L'exigence d'entraide et de solidarité plus forte.

( Ce vent de «  self congratulations », de suffisance qui énervent souvent les étrangers : La France la plus belle démocratie du monde et le pays où tout baigne !)

Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l'éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les difficultés de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontées, grâce à l'effort partagé par tous.

C'est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires. C'est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d'opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.

( Battez tambours et sonnez trompettes !)

Je sais, bien sûr, que certains  ( Toujours son aveuglement devant l’ampleur de la contestation !), d'entre nous sont aujourd'hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n'offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d'où l'on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.

Cette ambition, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d'effort et de travail. En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.

( Toute sa philosophie est là : travail et efforts, ce que ne consentent pas tous les Français ! D’un côté les bons et de l’autre les «   bons à rien, les fainéants, les inutiles)

Mais il y a pour cela une condition : n'accepter aucune forme de violence. Je n'accepte pas la pression et l'insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n'accepte pas la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait ! Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.

C'est pourquoi j'ai proposé et je lance aujourd'hui un grand débat national qui se déroulera jusqu'au 15 mars prochain.

Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l'intermédiaire légitime de l'expression des citoyens. Pour moi, il n'y  a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d'accord sur tout, c'est normal, c'est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n'a pas peur de parler, d'échanger, de débattre.  ( Soudaine découverte chez Macron : on peut échanger et débattre, ce qu’il avaitrefusé de faire avec ses ordonnances et sa forte majorité à l’Assemblée Nationale. La colère des gilets jaunesl’a vraiment secoué, ce pauvre chou ! ) Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d'accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu'on ne le croit.

Je n'ai pas oublié que j'ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu'il faut rendre à la France sa prospérité pour qu'elle puisse être généreuse, car l'un va avec l'autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l'emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu'il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours que nous devons rebâtir une souveraineté industrielle, numérique et agricole et pour cela investir dans les savoirs et la recherche .Sur ces grandes orientations, ma détermination n'a pas changé. ( Le CAP est maintenu, circulez il n’a rien à discuter !)

Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l'action publique.

Mais l'impôt, lorsqu'il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s'investir dans les entreprises, créant ainsi de l'emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d'encourager l'investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d'être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Fermez le ban !)Le Parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin. Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?

Nous ne pouvons, quoi qu'il en soit, poursuivre les baisses d'impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique. Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ? Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? À l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ? ( Alors commencent les questions car Macron n’a aucune solution valable !)

Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c'est l'organisation de l'État et des collectivités publiques. 

 

La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir. 

 

Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu'il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté. 

Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre Nation ? En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ? ( On y arrive sur la pointe des pieds !)

C'est ainsi que j'entends transformer avec vous les colères en solutions. Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l'action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat. ( Après avoir trié le grain de l’ivraie :mes solutions d’abord !)

Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes, je souhaite que le plus grand nombre d'entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l'avenir de notre pays. En confiance, ( le mot est lâché : retrouver la confiance des Français qu’il a perdue !)

Emmanuel MACRON

 

Qu’ajouter de plus, ce sera un débat national sans ampleur et qui ne viendra que conforter les troupes de Macron. Le seul débat que comprendra Macron sera une défaite dans les urnes le 26 mai pour les européennes : les votes seront légitimes, légaux et surtout montreront la véritable colère des Français et des retraités. D’ailleurs les sept heures de débat ont montré une perte de temps et ces braves maires, tous pratiquement retraités semblent avoir été subjugués  par le show Macron et beaucoup vont se rallier à son panache blanc. Pour deux minutes de glorioles, ils ont vendu leur âme au diable.

 

 

 

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