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Les vieux, i sont pus bons à rien

Ce titre provocateur peut surprendre et aux yeux des lecteurs, apparaître comme une honte de parler ainsi de nos vieux. Mais quand on se confronte à l’heure actuelle à l’actualité, la manière dont sont présentés les retraités donc toutes les personnes âgées, on n’est pas loin de cette image.

Quelle que soit l’appellation contrôlée ou pas, nous faisons partie du patrimoine national. Selon les besoins, on sera indiqué favorablement comme «  les anciens », «  les seniors », « les retraités », «  les pensionnés », « les vieillards », «  les patriarches », «  les doyens », «  les aînés », « les vétérans », «  les papys », «  les papyboomers » , «  le troisième âge » et maintenant «  le quatrième âge ». Mais lorsque la discrimination pointe son nez, on devient « les croulants », «  les tempes grises », «  les inactifs » «  les kroumirs »,  «  les gâteux », « les vioques », « les vieillots », «  les antédiluviens », «  les surannés », «  les périmés », «  les archaïques » ou simplement des «  bons à rien merdeux ».

 

 

Pour les reconnaître, les vieux ont une odeur particulière que je sentais quand j’allais passer mes vacances chez mes grands-parents dans le Jura. Elle était surtout forte dans la chambre à coucher.

Macron Premier, notre pétulant jeunot ( il deviendra un vieux schnock comme nous un jour !), qui pourtant devrait en savoir plus sur nous, les        «  gens du passé », a pris à domicile une enseignante expérimentée qui pourrait encore lui donner des leçons sur la «  génération périmée ». En réalité, il n’a fait qu’empirer le statut des retraités en diminuant leurs retraites d’une somme importante pour la plupart. L’augmentation de la CSG et les propos tenus par les médias et les générations suivantes, sont la preuve que nous apparaissons comme des gens aisés qui sont loin de mériter leurs retraites. Nous avons un revenu plus haut que beaucoup d’employés et de jeunes travailleurs, clame la presse en général, ce qui indique que de ne rien faire paie mieux que de travailler.

L’argument massue, d’après Macron Premier, est que nous les anciens, par nos cotisations, avons payé les retraites des générations précédentes mais nullement les nôtres. Donc pour recevoir un misérable pécule, il faut nous plumer pour redistribuer aux jeunes qui, eux à leur tour, par les charges sociales, règleront nos misérables retraites. Mais l’idée est de modifier complètement le système des retraites en passant de la répartition à la retraite par capitalisation, un euro cotisé donnera tant de points qui accumulés, servira à calculer le montant d’une retraite à la Saint-Glinglin!

La boucle est bouclée selon Macron et son équipe.

Mais avec humour et la vérité, défendons nos positions et réclamons ce qui nous est dû.

C’est le but de ces articles !

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