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Macron à l'ONU

Macron à l’ONU

 

Tous les ans, comme c’est la tradition, les chefs d’état se réunissent à New York dans le cadre des Nations Unies pour parler de leurs projets. Les résultats des années précédentes et une vision de l’avenir qu’ils envisagent. Tous à tour de rôle, montent à la tribune et s’adressent devant une salle parfois aux deux tiers vides selon l’importance de la personnalité.

Trump y est passé comme les autres et a parlé d’un certain patriotisme qu’il a défini comme chaque gouvernant faisant tout pour leur pays. Il appelle cela le «  patriotisme », priorité à son peuple pour lui apporter travail, confort et sécurité, les bases minimales d’une société. Il a pris partie avec ceux qui prônent la liberté de circulation des personnes, des produits et des services qui vont alors aux plus bas salaires, privant les pays développés de leur richesse. Il a insisté alors que l’Amérique n’était plus la vache à lait des 60 dernières années quand Washington procurait un bouclier économique et militaire à l’Europe et au reste du monde.

Face à lui, presque son ennemi idéologique numéro un, Emmanuel Macron s’est à son tour adressé aux représentants des pays de l’ONU.

Sa prestation pour dire le moins, a été un désastre : il fut pris d’une beuglerie hystérique à la fin de son discours, lançant dans des intonations violentes et irresponsables, un peu comme les coups de gueule hitlériens dans les années trente, des attaques contre les patriotismes débridés qui surgissaient de partout en Europe et ailleurs. Il déclara même sans honte que la plupart des chefs d’état ici présents étaient là à la suite de génocides, ce qui voulaient dire que pour arriver à ce niveau, ils avaient ordonné le massacre de leur peuple. Macron se rend-il compte de ce qu’il dit, du mépris qu’il a pour les autres chez lui et à l’étranger. Il est pour le multiculturalisme, c’est à dire la destruction totale des caractéristiques de  chaque nation, langue, culture, passé, économie et futur. Il veut un «  melting Pot » où tout serait mixé, écrasé et distribué par des tuyaux énormes dans la gueule des populations. D’ailleurs, il montre l’exemple en utilisant assez mal la langue anglaise qui, dans son esprit étroit et rachitique, prévaut dans la communication internationale. Cela indique à ces abrutis de Français sans éducation, sans ouverture d’esprit, que s’ils ne parlent pas anglais, ce sont des «  gaulois réfractaires », des ahuris, des bons à rien car cette langue sera bientôt la langue unique en Europe.

Eh bien Macron,je suis prêt à dialoguer avec toi dans la langue de Shakespeare ou de Washington et sans besoin d’interprète. Je suis même prêt à corriger tes fautes de prononciation et de grammaire ou de vocabulaire comme celle immonde que tu fis en Australie !

New Zeland news : Lost in translation: Macron's delicious mistake

The guardian

Lost in translation: Macron thanks Australian PM's 'delicious' wife

French president’s choice of English words in Sydney sets tongues wagging

Macron's faux pas after calling Australian leader's wife 'delicious'

 

Tu as traité la femme du premier Ministre australien de «  delicious », adjectif que l’on utilise avec tout ce qui est bon à sucer ou à croquer comme des  friandises : gâteau, bonbons, sucreries. Les « English speaking  people » y ont vu alors une intention de venir sucer la femme du Ministre, personne ne savait pas trop où Macron allait commencer : les pieds, la bouche ou parties beaucoup plus intimes !

Car c’est cela ta mondialisation : parler sa langue avec approximations en oubliant l’historique de son expression.

Cet anglais «  petit nègre » deviendrait alors le parler officiel des Européens et se terminerait comme un abominable charabia qui exclurait toutes études honnêtes de nos grands écrivains et ouvrirait la parole à ces fameux rappeurs qui envahissent nos ondes et s’invitent à l’Elysée.

Ta séance surtout la fin, digne d’une expertise psychiatrique, était de taper non seulement sur le pupitre comme un forcené mais sur Trump lui-même dont tu en a fait ton ennemi numéro un.

Progressistes contre nationalistes, aventuriers du futur contre défenseurs du patrimoine, tel est le champ de bataille que tu ouvres devant nous.

Il faut à tout prix, quoique tu ne vois aucune élection en vue, que nous les Français méprisés, rejetés, insultés depuis l’étranger, te donnions une torchée aux Européennes. Là tu comprendrais qu’être président est l’acceptation de tous avec plus d’humilité et de respect.

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