Dénoncez vos garces

11 Janvier 2018

Chère Catherine,

Nous sommes presque de la même époque, moi un peu plus âgé mais nous avons connu dans notre jeunesse, des expériences semblables et une liberté, toi en tant que fille ou femme et moi en tant que garçon, homme.

En signant ton manifeste sur le Monde, tu as tenté de remettre les points sur les i et de freiner la furie de ces féministes qui veulent nous condamner à être des monstres.

Comme patron, comme employé, comme simple citoyen en France et à travers le monde, je ne sens pas du tout concerné par ces accusations souvent farfelues émises par des connasses en folie.

Qu’il y ait eu des hommes grossiers, vulgaires, agressifs et harceleurs, personne ne le dénie. Si certains machos sont accusés de harcèlements sexuels par nos pauvres victimes, que dire pour nous les hommes en général, ne sommes-nous pas constamment exposés à de la « provocation sexuelle » à longueur de journée. Une remarque « maladroite » et grossière qu’un type balance à une damoiselle dans la rue ne vaut-elle pas d’être jugée au même titre, qu’une femme avec un décolleté jusqu’au nombril ou une jupe à voir sa culotte ? Les féministes objecteront que c’est la liberté de s’habiller comme bon leur semble ! Mais nous pouvons rétorquer que parmi nous, il y a des faibles, des timides et que l’effet de ces images sur eux que cette liberté est offensante et agressive !

Et sur les marches de Cannes que tu connais bien, que font les actrices aux robes affolantes, avec ou sans sous-vêtements, le sein à l’air et les fesses bien mises en valeur ? Ne font-elles pas de la « provoc érotique », de l’exposition sexuelle pour vendre leurs atouts et ainsi obtenir de meilleurs contrats. Et celles qui sur « Instagram » jouent de leur cul, de leurs tétons, de leur entrecuisses pour faire monter la pression et faire crever les morveux et les débandeurs de désir violent ! Se demandent-elles ce qui se passe dans la tête des spectateurs ? Croient-elles qu’elles méritent d’être respectées ?

Alors en même temps que le flash qui en réalité, est le message du photographe, elle devrait entendre : « T’as un beau cul » faute de dire « T’as un beau vagin » ce qui évidemment impossible à montrer dans cette tenue.

A présent, selon ces pouffiasses qui pensent que des compliments maladroits méritent la guillotine médiatique, l’homme doit fermer sa gueule, servir de larbin et surtout ne plus oser lever les yeux sur ces pucelles frustrées.

Catherine, tu as osé défier par ton manifeste, la montée de la haine et la condamnation pour des propos qui, il y a même vingt ans, faisaient rire ou rougir sans aucune menace physique ou même psychique.

Je me souviens me balader à 18 ans, sur les grands boulevards, le dimanche et sortir avec les copains des vannes et des compliments certes un peu tartignoles mais qui permettaient de se retrouver au cinéma ensemble ou à la terrasse d’un café. Pas question de viols ou de brutalités, mais le désir de passer un bon après-midi à bien s’amuser. D’ailleurs ces filles à qui on s’adressait, n’avaient pas leur langue dans leur poche et elles savaient se défendre avec des propos aussi salaces que les nôtres, sinon plus. Elles ne couraient pas au commissariat pour porter plainte parce qu’un type leur avaient dit qu’elles avaient de beaux nichons ( ce qui n’était pas toujours le cas) ou une belle gueule. T’as de beaux yeux semblait vieux jeu et ringard que les filles en riaient et nous disaient : « T’as pas autre chose pour emballer ? »

Oui Catherine, elle s’est envolée cette belle période où hommes et femmes à leur manière faisaient connaissance. Cela se terminait par de belles histoires d’amour et des mariages qui duraient ( il y a plus de soixante ans). Maintenant, c’est sites de rencontre, de partouzes d’une nuit, de mariage pour tous et de divorces. On a réduit l’amour sincère à des statistiques et à une litanie de harcèlement sexuel.

Toute la beauté de la vie est derrière nous et nous devons ( moi en particulier) à cette nouvelle société qui ne mène à rien sinon à une tristesse et une délation insensée. Si nous sommes des porcs alors j’ai épousé une cochonne et nous avons des porcelets, mais nous vivons malgré tout heureux.

Lançons, nous de notre côté, le hash « dénonce ta garce » et là les gars il y a de quoi déballer : celles qui nous ont soutiré du fric avec leurs charmes, celles qui nous ont baladé avant de nous larguer, celles qui fricotaient lourd pour obtenir des faveurs, celles qui s’habillaient pour nous lancer un message sexuel, celles qui prétendaient aimer pour nous plumer. La liste est longue et nous avons appris à nous défendre.

Un grand merci à toi Catherine et toutes celles qui ont signé d’avoir mis une muselière aux féministes, ayatollahs de la pudeur et du puritanisme afin de permettre à nous les hommes de pourvoir encore se sentir acceptés dans cette société.

Vous les féministes, avez-vous jamais pensé à ce que faisaient ces photos sur les hommes timides, faibles, rejetés ou abandonnés? Est-ce pour les faire bander à nouveau ? Est-ce pire ou différent de dire à une jeunette qu'elle a un beau cul surtout quand elles n'hésitent à tout déballer ? Imaginez un homme qui sur les marches, montrent son penis ou son cul dans des poses comme les vôtres? Il serait arrêté sur le champ pour indécence. Mais vous, c'est le fric qui vous tombe dessus, nouveaux contrats et même certaines vendent leurs clichés!

Pour Bella Hadid, la première photo vaut 50 000 euros

Par contre la second s'est vendue 300 000 euros à un magazine américain et Bella a touché 20% soit 60 000.

Moi je peux montrer mon zizi pour moins que ça !!

Un exemple parmi des milliers: celui de Kendall Jenner. Elle n'hésite devant journalistes ( en grande majorité hommes), fans et curieux à exhiber ce que la nature lui a donné de plus attrayant.

Pourquoi ? Pour exciter, émoustiller les mecs, intéresser les éditeurs de magazines à qui elle vend cher ( très) ses photos, aux producteurs qui se masturbent en lorgnant sa nudité et alors TOMBE le fric. A 20 ans, à cause de son cul, de ses seins , de ses poses, elle est millionnaire.

Un mec qui dit à une connasse: " t'as de beaux seins", il va en tôle!

Allez les féministes, assez de vos conneries car dans le métro il y a des frotteuses dont personne ne parle car les hommes sont ravis de se faire " frotter"!

C'est là la différence réelle entre vous les connasses et nous les mecs