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Le défi de Macron:" Venez me déloger".

« S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent me chercher ». Cette célèbre formule vient d’être remplacée par le défi que lance Emmanuel Macron au peuple français pour 2019 :  « si  vous voulez changer ma politique, venez me déloger ! »

d’où ma lettre au Président de la République pour répondre à ses vœux.

 

 

Monsieur le Président,

 

Le 31 décembre à 20 heures, en tant que retraité citoyen, je me suis contraint à écouter vos vœux pour 2019 .

Un peu à la Musset, j’ai perdu ma soirée !

De vos propos oisifs, techniques et souvent incompréhensibles, j’en ai tiré trois éléments essentiels :

Le premier est votre retour à votre arrogance innée, qui remonte certainement à l’époque de vos culottes courtes. Vous étiez debout, un chef des armées, un capitaine qui avait redressé son navire France en perdition, un chef d’état implacable qui écrase de son mépris les gueux qui l’avaient déstabilisé quelques semaines. Avec votre regard perçant, votre bouche haineuse et vos mains qui jouaient de prestidigitation, vous vous êtes à nouveau imposé, d’une manière impériale, à votre peuple. Vous étiez hier soir Jupiter dans toute sa splendeur, ignorant une opposition complètement laminée et parlant des «  Gilets Jaunes » ( les mots vous écorcheraient les lèvres ) comme « une foule haineuse ». Vous avez mis la colère des Français qui « venait de loin » sur le compte «   des injustices, le cours de la mondialisation parfois incompréhensible, un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance, contre des changements profonds qui interrogent notre société et son sens », mais pas contre votre politique, votre gouvernement et surtout vous personnellement. Votre aveuglement, votre fierté, votre incompétence et votre manque de chaleur humaine vous ont détourné de cette vérité criarde : la montée des gilets jaunes, l’occupation des ronds points, les graves incidents des Champs-Elysées, c’est vous le seul et unique coupable. Vous n’avez jamais voulu daigner comprendre la France d’en bas puisque vous n’y avez jamais mis les pieds.

A présent c’est cap, pleine vapeur, vers  un «  pays qui veut bâtir un avenir meilleur reposant sur notre capacité à inventer de nouvelles manières de faire et d’être ensemble. »

Alors «  l’ordre républicain sera assuré sans complaisance » et ces manifestions qui débordent sanctionnés sévèrement. Castaner va être ravi : il va pouvoir encore frapper fort.

Le deuxième élément retenu que vous avez très nettement exprimé, la poursuite des réformes dans le chômage, les retraites et l’administration. Rien de changer dans les rangs de «  En Marche » ! Vous allez conserver votre garde prétorienne, vos «  petits marquis «  et « Merveilleuses » à l’Assemblée Nationale. C’est votre force légale et légitime, inutile de la saboter ! Vous allez par ordonnances continuer à forcer la marche vers une européisation de la France et l’enfoncer dans le maelstrom administratif de Bruxelles. «  Nous ne sommes pas résignés »  dites-vous d’un ton autoritaire que nous comprenons comment votre résolution de ne point céder aux bruits de la rue. D’ailleurs vous avez pris la présence de quelques gilets jaunes au bord des routes, début septembre comme des animations folkloriques un peu comme celles de la CGT, des cheminots, de Mélenchon ou des retraités en colère : un petit tour dans les rues de Paris et plus rien. Le premier samedi ne vous a pas inquiété, au contraire, c’était une façon de s’exprimer des Français. Le deuxième samedi s’est avéré plus coriace mais sans vous faire réfléchir puisque vous étiez en voyage hors de France. Les Français, avez-vous pensé, sont des râleurs de naissance et des pourfendeurs de chimères. «  Ne plus subir, c’est cela qui doit guider notre choix » et vous avez dormi dessus, tout ce tintamarre ne vous ferait pas fléchir. Mais ce ne fut que le troisième samedi qui vous a saisi aux tripes : les violences devenaient trop sérieuses et les contre-effets étaient néfastes, surtout avec la mutilation de l’Arc de Triomphe. Non seulement la France en prenait un sale coup dans sa réputation et son histoire mais aussi vous comme défenseur de la République. Vous avez lâché du lest, annulation de la taxe carbone, prime à l’emploi, annulation de l@a hausse de la CSG pour une partie des retraités mais pas avant juillet 2019 . Une poignée de mesurettes pour calmer la foule. Mais ce recul vous a déchiré le cœur et l’esprit. Jamais vous ne l’aviez fait dans votre vie.

Le troisième élément est de loin le plus important : les élections. Vous n’hésitez pas à mettre en avant votre réussite en ce domaine : «  Le peuple souverain s’exprime dans des élections et choisit des représentants qui font la loi. » Il n’y a pas plus clair : vous ne céderez pas à la rue, aux gesticulation de gueux sauvages, à ces «  grands déchirements ». Votre politique a été approuvée par les urnes et seules les urnes peuvent vous secouer de vos convictions. Et vous avez lancé la campagne des européennes. Et vous en profitez pour lancer un grand défi à tous vos détracteurs, politiques, économiques et populistes :

«  Si vous voulez me faire changer de politique, venez me déloger par les urnes ! »

Voilà la grande offensive que doivent monter tous les Français pour «  déloger Macron », c’est la  seule que vous puissiez comprendre.

Alors organisons la débâcle des candidats LREM aux Européennes et nous vous montrerons  ainsi par cette défaite que  vous n’êtes pas infaillible.

De mon côté, à une minuscule échelle, je livrerai cet âpre combat. «  C’est toujours dans l’ombre que l’on est le plus efficace » a toujours été ma devise.

Monsieur le Président, c’est le sens de ma mission pour les mois qui viennent.

Les Français vous donnent rendez-vous le 26 mai 2019 .

Salutations distinguées.

André Girod

Retraité plumé en colère.

« S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent me chercher ». Cette célèbre formule vient d’être remplacée par le défi que lance Emmanuel Macron au peuple français pour 2019 :  « si  vous voulez changer ma politique, venez me déloger ! »

d’où ma lettre au Président de la République pour répondre à ses vœux.

 

 

Monsieur le Président,

 

Le 31 décembre à 20 heures, en tant que retraité citoyen, je me suis contraint à écouter vos vœux pour 2019 .

Un peu à la Musset, j’ai perdu ma soirée !

De vos propos oisifs, techniques et souvent incompréhensibles, j’en ai tiré trois éléments essentiels :

Le premier est votre retour à votre arrogance innée, qui remonte certainement à l’époque de vos culottes courtes. Vous étiez debout, un chef des armées, un capitaine qui avait redressé son navire France en perdition, un chef d’état implacable qui écrase de son mépris les gueux qui l’avaient déstabilisé quelques semaines. Avec votre regard perçant, votre bouche haineuse et vos mains qui jouaient de prestidigitation, vous vous êtes à nouveau imposé, d’une manière impériale, à votre peuple. Vous étiez hier soir Jupiter dans toute sa splendeur, ignorant une opposition complètement laminée et parlant des «  Gilets Jaunes » ( les mots vous écorcheraient les lèvres ) comme « une foule haineuse ». Vous avez mis la colère des Français qui « venait de loin » sur le compte «   des injustices, le cours de la mondialisation parfois incompréhensible, un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance, contre des changements profonds qui interrogent notre société et son sens », mais pas contre votre politique, votre gouvernement et surtout vous personnellement. Votre aveuglement, votre fierté, votre incompétence et votre manque de chaleur humaine vous ont détourné de cette vérité criarde : la montée des gilets jaunes, l’occupation des ronds points, les graves incidents des Champs-Elysées, c’est vous le seul et unique coupable. Vous n’avez jamais voulu daigner comprendre la France d’en bas puisque vous n’y avez jamais mis les pieds.

A présent c’est cap, pleine vapeur, vers  un «  pays qui veut bâtir un avenir meilleur reposant sur notre capacité à inventer de nouvelles manières de faire et d’être ensemble. »

Alors «  l’ordre républicain sera assuré sans complaisance » et ces manifestions qui débordent sanctionnés sévèrement. Castaner va être ravi : il va pouvoir encore frapper fort.

Le deuxième élément retenu que vous avez très nettement exprimé, la poursuite des réformes dans le chômage, les retraites et l’administration. Rien de changer dans les rangs de «  En Marche » ! Vous allez conserver votre garde prétorienne, vos «  petits marquis «  et « Merveilleuses » à l’Assemblée Nationale. C’est votre force légale et légitime, inutile de la saboter ! Vous allez par ordonnances continuer à forcer la marche vers une européisation de la France et l’enfoncer dans le maelstrom administratif de Bruxelles. «  Nous ne sommes pas résignés »  dites-vous d’un ton autoritaire que nous comprenons comment votre résolution de ne point céder aux bruits de la rue. D’ailleurs vous avez pris la présence de quelques gilets jaunes au bord des routes, début septembre comme des animations folkloriques un peu comme celles de la CGT, des cheminots, de Mélenchon ou des retraités en colère : un petit tour dans les rues de Paris et plus rien. Le premier samedi ne vous a pas inquiété, au contraire, c’était une façon de s’exprimer des Français. Le deuxième samedi s’est avéré plus coriace mais sans vous faire réfléchir puisque vous étiez en voyage hors de France. Les Français, avez-vous pensé, sont des râleurs de naissance et des pourfendeurs de chimères. «  Ne plus subir, c’est cela qui doit guider notre choix » et vous avez dormi dessus, tout ce tintamarre ne vous ferait pas fléchir. Mais ce ne fut que le troisième samedi qui vous a saisi aux tripes : les violences devenaient trop sérieuses et les contre-effets étaient néfastes, surtout avec la mutilation de l’Arc de Triomphe. Non seulement la France en prenait un sale coup dans sa réputation et son histoire mais aussi vous comme défenseur de la République. Vous avez lâché du lest, annulation de la taxe carbone, prime à l’emploi, annulation de l@a hausse de la CSG pour une partie des retraités mais pas avant juillet 2019 . Une poignée de mesurettes pour calmer la foule. Mais ce recul vous a déchiré le cœur et l’esprit. Jamais vous ne l’aviez fait dans votre vie.

Le troisième élément est de loin le plus important : les élections. Vous n’hésitez pas à mettre en avant votre réussite en ce domaine : «  Le peuple souverain s’exprime dans des élections et choisit des représentants qui font la loi. » Il n’y a pas plus clair : vous ne céderez pas à la rue, aux gesticulation de gueux sauvages, à ces «  grands déchirements ». Votre politique a été approuvée par les urnes et seules les urnes peuvent vous secouer de vos convictions. Et vous avez lancé la campagne des européennes. Et vous en profitez pour lancer un grand défi à tous vos détracteurs, politiques, économiques et populistes :

«  Si vous voulez me faire changer de politique, venez me déloger par les urnes ! »

Voilà la grande offensive que doivent monter tous les Français pour «  déloger Macron », c’est la  seule que vous puissiez comprendre.

Alors organisons la débâcle des candidats LREM aux Européennes et nous vous montrerons  ainsi par cette défaite que  vous n’êtes pas infaillible.

De mon côté, à une minuscule échelle, je livrerai cet âpre combat. «  C’est toujours dans l’ombre que l’on est le plus efficace » a toujours été ma devise.

Monsieur le Président, c’est le sens de ma mission pour les mois qui viennent.

Les Français vous donnent rendez-vous le 26 mai 2019 .

Salutations distinguées.

André Girod

Retraité plumé en colère.

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