Je traverse la rue et j'me fais écraser!

Je traverse la rue … et j’me fais écraser !

Macron n’a jamais compris le sens de sa démesure lorsqu’il s’adresse à des gens bien en-dessous de lui, socialement, financièrement et politiquement.

A se demander le rôle joué par sa professeur qui, lorsqu’il avait 15 berges, savait comment le manier, le guider et lui gonfler son ego comme une citrouille. Elle devrait intervenir auprès de son ex-élève et comme tout enseignant, lui donner des leçons d’humilité. On peut avoir réussi dans la vie et dans sa carrière mais il faut raison garder. A se retrouver au sommet de sa montée vers les hauts sommets devrait plutôt inciter à rester modeste et surtout éviter d’être cynique.

Et cette rencontre avec un jeune chômeur est une honte, une tâche sur sa communication. A cet interlocuteur qui lui faisait part de sa détresse à trouver un emploi, Macron la Pourriture a répondu, sourire de star aux lèvres :

«  Je traverse la rue et je vous trouve un emploi ! »

Allez Macron le tout puissant, chiche. Traverse le faubourg Saint Honoré, passe devant des boutiques de luxe et dégotte un bon job pour ce malheureux ! Tu en es incapable car tu ne sais pas ce que c’est  que faire la queue à Pôle Emploi et de remplir des formulaires qui ne mèneront à rien. J’ai été dans ta situation, n’ayant jamais connu un jour de chômage mais jamais je n’aurais humilié avec une telle fanfaronnade. Cela prouve à quel point, tu es niais et que tu n’as pas les pieds sur terre au niveau de la grande majorité des Français. Tu planes parmi tes milliardaires et tu crois que l’on peut tous devenir brillants et riches entrepreneurs, les premiers de cordée dont tu vantes tant les mérites.

Je t’aurais eu en face de moi Macron je t’aurais retourné une remarque encore plus vache :

«  Moi quand j’traverse la rue, j’ai plus de chance d’être écrasé que d’avoir un boulot ! »

Car c’est le sort à l’heure actuelle de nombreux jeunes diplômés ou pas. Les «  bons » jobs ne courent pas les rues, encore moins les traversent pour faire plaisir à Macron.

Les ristournes que vont recevoir les  potes à Macron ( Pénicaud entre autres avec son chèque de 62 000 euros qu’elle doit toucher le mois prochain) vaudront autant que les misérables aides qu’il inclut dans son fabuleux plan contre la pauvreté.

Mais Macron, tu es naïf. Un patron qui perçoit une telle baisse des charges va d’abord réduire la dette de sa société puis il achètera des machines plus efficaces et plus rentables et s’il reste quelque chose, il créera quelques emplois. Pour 10 millions de réductions, il n’emploiera pas mille ouvriers de plus mais à peine une dizaine si les affaires marchent.

Comme ancien entrepreneur d’une société créée aux Etats-Unis et devenue numéro un dans son domaine pendant vingt ans, je peux t’assurer et même te donner une leçon d’économie. Tes charges baissent, ta dette suit et la rentabilité monte.

Hollande s’était déjà planté avec son plan : les patrons lui avaient promis un million d’emplois, il a à peine atteint 100 000. Normal car fabriquer ne suffit pas, il faut VENDRE, ce qui n’est pas le fort des commerciaux français. Alors la France a un terrible déficit commercial international tandis que l’Allemagne a un excédent considérable. Dans «  Quand le Made in France devient le Mad in France » je tente d’expliquer pourquoi un expatrié français ( même s’il est patriote jusqu’au bout des ongles) se trouvera bec dans l’eau pour se procurer des produits «  Made in France » à l’étranger. Tenter l’expérience en Australie : voiture, meubles, cuisine, ordinateur, téléphone, vêtements, RIEN de français.

Macron dans sa sphère atmosphérique ignore vraiment tout de ce qui se passe sous son nuage. Alors il peut cracher sa forfanterie de trouver un travail rien qu’en traversant la rue ! Les réseaux relèvent mais sans plus. Ce qui doit à tout prix le remettre en place, c’est de lui infliger une défaite électorale. A commencer par les Européennes !