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Tempête dans un verre d'eau
Tempête dans un verre d'eau

Tempête dans un verre d’eau !

 

Et si Macron avait raison ? L’incident place de la Contrescarpe n’a été considéré comme grave que par la position de ce voyou de Benalla au sein de l’Elysée. Eût-ce été un autre individu, ouvrier de son état, la presse n’aurait pas levé le petit doigt et l’opposition ne se serait pas déchainé comme elle l’a fait. On n’aurait rien retrouvé dans le Monde ou le Canard Enchainé. Cet état des lieux pourtant montre que Macron va s’en sortir non pas avec les honneurs mais avec une impunité certaine. Car revenons aux faits et ils sont précis d’après l’entourage du chef de l’Etat.

La direction rétroactive que je vais suivre, indique que jusqu’au Premier mai, aucun reproche n’avait été dirigé vers Macron quant à la composition de son équipe. La formation de cette dernière au fur et à mesure de l’avancée de sa campagne électorale est exemplaire : Macron Premier a besoin d’avoir autour de lui, près de lui des hommes et des femmes fidèles et révérencieux sur lesquels il peut compter.

Et cela me mène à faire référence à pas moins que Jésus Christ ! A relire les Evangiles, il y a une similitude remarquable entre le parcours de Macron notre prédicateur et le Prophète d’Egypte. Et je voudrais insister surtout sur le rôle des femmes dans cette ascension extraordinaire vers le sommet de la gloire.

Commençons par Brigitte sa professeure de théâtre. Elle joue le rôle primordial de Marie, la mère de Jésus. IL ne considère pas cette femme comme sa mère mais comme une FEMME en qui il a entièrement confiance. Et Marie l’entoure de toute sa sollicitude et de ses conseils. Elle va même à être la «  Secrétaire Générale »  de sa maisonnée. D’après l’Evangile, elle dit aux serviteurs ( agents de toutes sortes dans ce foyer) : «  Faites tout ce qu’il vous dira. » Et chacun après s’être prosterné admiratif devant cet individu appliquera à la lettre cette consigne. Nous retrouvons le même schéma à l’Elysée et même avant, pendant la campagne. Ces jours-ci, c’est la consigne stricte donnée aux témoins des deux commissions.

Peu de temps après  sa vie commune avec Brigitte, on peut imaginer la même scène que celle de l’Evangile : «  Que me veux-tu » dit Jésus à Marie ( sa mère !), «  Mon heure n’est pas encore venue ! » Brigitte-Marie cherchait à pousser son homme vers la vie publique et à viser le poste suprême.

Or cette relation exceptionnelle entre une femme âgée ( la mère de Jésus et la femme de Macron) est bien vécue dans les textes des divers Evangiles. Elle est estimée comme naturelle car les femmes dans les deux cas, recherchaient la puissance que chacun de ces deux personnages incarnait.

Autour du Christ d’ailleurs la prudence était de mise : «  Personne n’osait lui demander pourquoi il parlait à cette femme ! » dit l’Evangile et j’ajoute que c’était bien un détour évident des moeurs de l’époque puisque la femme était classée comme être inférieur. Nous retrouvons cet état d’esprit et ces insinuations chez l’entourage de Macron.

D’où l’importance, pas suffisamment soulignée par les médias, sur la formation politique de Macron. Selon «  l’Annonciation » de Luc, 1,26-56, la prérogative du Christ est claire : «  Ce n’est pas comme mère que Marie est honorée, mais comme celle qui médite la parole et la met en œuvre. » Ne retrouvons-nous pas la même situation entre Brigitte et Emmanuel Macron ? Brigitte devint rapidement l’égérie de son étudiant et créa une ambiance studieuse de réflexions et de projets d’avenir avant que Macron n’apparaisse sur la scène nationale. Elle servit de conseillère particulière de son mari et l’est restée surtout en temps de crise.

Un point crucial que tout le monde semble avoir mal interprété : Macron n’a pas été élu pour son expérience gouvernementale ni pour les multiples postes dans le système électoral. Il n’a été ni député, ni sénateur, ni ministre avant son intervention dans l’équipe Hollande. Alors pourquoi cette réussite présidentielle ?

Comme Jésus Christ, Macron s’était entouré d’hommes de main mais surtout de femmes : il avait près de lui des Marthe, Samaritaine, Marie Madeleine et évidemment Marie. Leur présence n’était due qu’à son attitude charismatique, ses paroles ouvertes et sincères, son apparence rassurante et si j’ose dire à son look de charmeur. Il n’hésitait pas à les approcher, à les complimenter et à leur donner des appositions de mains. Tout ce qui était absolument remarqué chez Macron.

Par conséquent Emmanuel Macron n’a pas été élu pour sa gouvernance administrative et son expérience politique mais par les femmes par son charme, son sourire, sa jeunesse et sa manière de les approcher et de les tenir.

Cette offensive de ces dernières heures commence à porter ses fruits : la foule qui l’approche aujourd‘hui à la Mongie est dévouée et admiratrice envers le Président. Macron reprend ses habitudes : selfies, bisous aux enfants et même une femme qui lui saute au cou et l’embrasse sur tout le visage, presqu’à lui rouler un patin. Il peut reprendre les paroles de Jésus comme rapporté par l'Evangile de Jean ch 8, verset 46: " Qui d'entre vous peut prouver que j'ai

péché ?" Et n'a-t-il pas raison car qui peut prouver son erreur ? Sûrement pas la commission parlementaire dont la présidente ne fait que mettre des bâtons dans les roues de l'enquête. Elle vient d'ailleurs d'exploser en plein vol!

La communication de l’Elysée est aux anges de présenter ces images réconfortantes pour justifier que l’affaire Benalla n’est «  qu’une tempête dans un verre d’eau ».

Puis notre Roi Soleil utilise les services de ses femmes avec mission de dégonfler la baudruche et de prouver que tout va bien dans le meilleur des mondes. La consigne est même très culottée : apparaître sur l’écran en vous servant le plus possible de ce que la nature vous a attribué. Alors on voit à midi la Marlène/Marthe répondre aux questions de la journaliste avec un décolletée qui fait deviner la couleur de sa culotte tellement il est profond. C’est une adresse de son corps dirigée ouvertement vers les hommes qui critiqueraient son Patron. Il en est de même avec Aurore/Samaritaine, la bonne pour Macron et la bonne à Macron pour intervenir et défendre ardemment le Grand Chef, le Grand Prophète qui est en France pour changer complètement les routines et règlements de notre pays.

Nous assistons à une attaque en règle de Macron/Jésus contre son traitre Benalla/Judas. Il a été puni à ses yeux sévèrement non pas par des sanctions ridicules aux yeux des Français mais par la perte de la confiance du Président et sa mise à la porte du Palais doré ainsi que la disparition subite de tous ses avantages et privilèges.

Je terminerai en insistant que RIEN ne se passera dans les semaines qui viennent. A se demander si en 2022, notre candidat aux charmes inaliénables ne sera pas réélu par nos femmes béates devant la prestance de Macron. L’opposition commence à perdre du terrain. Au passage, Macron a reçu dernièrement une autre Brigitte : celle qui défend la cause animale. Bardot avait critiqué la politique du Président. Elle débarque à l’Elysée s’entend mise en valeur par «  Vous allez encore m’engueuler », ce langage familier de l’Empereur et notre brave Brigitte Fardot selon le souvenir de Macron devient Brigitte Bardot qui fond devant les propos présidentiels. Et vous pensez que Macron va être impressionné par quelques coups de gueule ?

Cela a marché une fois et avec beaucoup de réussite, alors pourquoi pas deux fois ?

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