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Cette grâce est une disgrâce

Cette grâce est une disgrâce et quel gâchis!

Cette chronique n’a pas l’intention d’offenser nos lectrices ni de choquer les féministes mais elle est sincère et ….. dure !

Cette grâce est une disgrâce d’abord pour François Hollande, futur ex-président. Il y a quelques mois, le chef d’état accordait une grâce partielle à Jacqueline Sauvage. J’ignorais que cette démarche était possible mais elle me semblait saugrenue : partielle voulait dire 10%, 75 % ou 49,3 % ?

Elle montrait l’indécision de Hollande qui voulait ménager la chèvre ( les féministes) et le chou ( les futurs électeurs) car il avait encore la possibilité de se présenter pour un deuxième mandat. Sa décision n’était pas humanitaire mais indécemment politique.

Or hier il accorde une grâce totale, ce qui fait libérer Jacqueline Sauvage. Il a agi en tant que Président débarrassé du souci du deuxième tour. Hollande se sent libre de prendre les décisions qu’il veut et ce n’est point fini car il a encore quatre mois en poste. Il va nous pondre des coups d'éclat et de Trafalgar pour régler ses comptes avec beaucoup ! De plus c’est un bras d’honneur au système judiciaire qu’il a déjà bien écorné dans son livre « Ce qu’un président ne devrait pas dire ». Il déboute les juges et les rend ridicules.

Cette grâce est une disgrâce pour les féministes qui en ont fait un combat dépassé et surtout injuste. Elles veulent utiliser ce cas pour leur cause mais en réalité elles ont puisé la mauvaise pioche. Jacqueline a assassiné son mari en lui tirant lâchement dans le dos avec un fusil. Son excuse était d’avoir été maltraitée, abusée, battue pendant trente ans et ses filles ont été violées par cet homme, leur père. Elle s’est faite justice ce qui est contre la loi. Car depuis des décennies, sous la pression des femmes et à juste titre, la situation des femmes s’est nettement améliorée et de nombreuses lois ont été votées pour les protéger et les aider à atteindre la parité avec les hommes. Il y a encore du chemin à faire mais ce n’est pas une raison pour tuer.

Jacqueline avait de multiples autres manières de régler le problème : contacter une association pour la défense des femmes, porter plainte à la gendarmerie, quitter cet homme. La justice serait intervenue pour l’intérêt de la mère et des filles. Mais l’accusée n’a rien fait de tout cela comme soumise aux coups et à l’humiliation.

Choisir cette femme comme victime pour soutenir leur cause, c’est dire à toutes les filles et à toutes les femmes, si un homme vous menace, tirez lui dans le dos. Bel exemple pour justifier leur combat !

Cette grâce est une disgrâce pour le système judiciaire qui avec une certaine équité a tranché ce cas litigieux : des circonstances atténuantes ont été données à l’accusée mais avec aussi le verdict qui punissait toute acte d’une terrible violence et vengeance. Elle avait été condamnée à 10 ans de prison et non à la perpétuité et avec des remises de peines aurait quitté la prison 4 ou 5 ans plus tard. La justice aurait prévalu. Hollande dans son incohérence ( d’abord partielle puis totale), son indécision va quitter le navire présidentiel comme le président « Mollasson » et il aura mérité ce surnom !

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