My God, what happened?

Qu'ai-je pu, moi Président, faire au Bon Dieu?

Notre cher président « moije »a subi un coup dur hier soir en regardant la télévision dans sa chambre de l’Elysée, un peu comme Napoléon du haut de sa colline à Waterloo, ou Napoléon III à Sedan.

Sa troupe a été décimée et est restée morte sur le carreau de Vienne. La chanson présentée était hors temps comme souvent ses discours, la nostalgie n’est plus de mise : l’Europe n’est plus en guerre quoique la France essaye d’entrainer les autres pays, l’Allemagne en particulier, à participer à ses expéditions punitives contre certains terroristes. Au contraire, une partie de la jeunesse française ne joint plus les rangs de l’armée française mais ceux des djihadistes.

Hollande a subi trois chocs hier soir : le KO de la langue française ( voir autre rubrique), l’élimination sans ménagements de son équipe et la certitude que la France n’est plus autant aimée en Europe.

Ne cherchons pas très loin les raisons : le déclin de la France dans son économie, la réforme de l’enseignement qui va l’achever en tuant l’initiative personnelle, le mérite de l’effort ( et une preuve quand aujourd’hui une académie donne la même note 10 à trois mille étudiants à l’épreuve d’anglais en plus !!!!), l’avancée des bons élèves qui se sortent du lot.

Les votes des Européens témoignent de l’indifférence générale envers la France : elle n’est plus à leurs yeux l’icône de la liberté, la vertu des droits de l’homme, la mère des arts. Elle est retombée dans les rangs des puissances moyennes dont les avis sont de moins en moins écoutés.

Diriger la France devient le supplice de Tantale : quand on croit approcher d’un objectif, il s’éloigne, preuve de la diminution du chômage, du redressement du pays.

Qui veut se présenter pour la redresser ? Un doux rêveur !