Après le 11 septembre 2001, Le président Bush décida de renforcer toutes les lois concernant les renseignements sur les citoyens. Les Américains furent soumis à une surveillance accrue de leurs gestes, déplacements et conversations. Tout est enregistré par les services secrets et l’utilisation d'un mot comme « Ben Laden » faisait retentir toutes les alarmes possibles à Langley, le siège de la CIA.
Après le 7 janvier et l’attentat contre Charlie Hebdo, Valls est tenté par le « Patriotic Act » imposé aux Etats-Unis par Bush. Le principe est simple : on met tout le monde sur écoutes, les innocents, les coupables éventuels, les terroristes, les étrangers mais surtout TOUS les citoyens français.
C’est une atteinte flagrante contre la liberté individuelle mais le réflexe des responsables politiques est qu’il vaut mieux mettre un innocent en prison que de laisser échapper un terroriste. La sécurité de tous est ainsi renforcée. Drôle de raisonnement mais pourquoi parler logique et liberté quand une telle loi est prise dans la précipitation.
Cette loi de surveillance a toujours existé lors de problèmes sérieux quels que furent les régimes et les époques. Déjà sous Vichy comme sous le règne de Napoléon. Gouvernement menacé, lois draconiennes. Hollande et Valls n’échappent pas à cette règle politique si bien décrite par Machiavel.
Alors à chacun de mesurer ses propos et de savoir accepter cette contrainte selon le souhait du gouvernement mais c’est une atteinte à notre liberté individuelle.
Mais est-ce efficace contre les terroristes et ne peut-elle pas s’appliquer aussi aux adversaires politiques tels que les membres du FN ? Déjà le gouvernement supprime tout ce qui critique cette loi sur son Facebook. Et ce commentaire, ne va-t-il pas être considéré comme subversif puisqu’il critique ouvertement la loi « Renseignements » ? On revient peu à peu avec Hollande à une dictature encore « soft » mais qui pourrait se durcir précipitamment. Soyons vigilants !